skopjote

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A propos de lune

In Uncategorized on octobre 15, 2008 at 7:46

Ce même soir en sortant de chez moi, et en allant vers le cinéma, je remarque la croix qui surplombe le Vodno. Elle était toute allumée, puis soudainement une partie de la croix s’éteint pour former un T. Ici, la pub est présente partout, c’est assez effarant. Parmi elles T-Mobile, en rose, qui a les plus grosses pubs de la place principale de Skopje.

En voyant la croix en forme de T, je me dis que les publicistes de cette compagnie de téléphone ont déjà du y penser. La pleine lune approche, elle est belle.

Un peu plus tard, en sortant du cinéma, elle a un peu changé de couleur. L’un d’entre nous (le mec rencontré devant le cinéma la semaine dernière.) s’émerveille de voir la lune rose. Il me semble un peu daltonien, elle est à mes yeux, plus orange que rose… Reste à changer la couleur de l’illumination de la croix, et T-Mobile (dont le logo est rose bonbon) et la lune se met à les soutenir dans leur campagne de pub planétaire. Ça va pas, non ?

Rencontre fortuite

In Uncategorized on octobre 15, 2008 at 7:29

J’ai retrouvé jeudi soir un copaingue au cinéma (encore du cinéma ? Décidément c’est souvent que j’y traîne ces temps-ci…)

Bref, je le retrouve avec une amie à lui, une miss qui parle un français incroyable, que j’avais déjà croisée avec des volontaires. On regarde le film, qui parle d’un mec qui se fait suivre, un film un peu lent mais tout de même pas trop mal. A la fin de la séance je vais faire pipi. Jusqu’ici tout va bien. Il y a une fille qui se lave les mains.

Elle me dit : Zdravo (bonjour)

Moi : Zdravo.

Elle : (en anglais) Je te connais. Tu t’appelles Béatrice.

Moi : …

Elle : Tu es française et tu es journaliste.

Moi : …(là je suis vraiment sur le cul.) Mais c’est une ville qui, même s’il y a 700 000 habitants, a des points communs avec Grenoble, des cercles de gens que tu recroises assez vite, mais elle je ne m’en souvenais pas du tout.

Elle : On s’est parlé au festival des frères Manaki.

Moi : (merde !merde!) Ah…désolée je ne me souviens pas…

Elle : Si, juste avant d’aller voir un film

Je lutte, je me dit que ma mémoire flanche. Je lui demande quel film (avant de m’excuser, de me ruer dans les toilettes, car c’est pour cela que je suis là à la base.)

Elle a le temps de me dire le titre d’un film. Dans les toilettes, je rumine. Meeeerde, je me souviens pas du tout d’elle. Et le film dont elle me parle, je l’ai pas vu. Par contre, celui qu’on vient de voir parle de gens qui sont suivis, je suis bien intriguée.

En sortant des toilettes, je lui dis que je n’étais pas à ce film (je t’ai eue, l à hein!).

Elle me répond : mais c’est normal que tu ne me reconnaisse pas, je portais une casquette.

Moi : Ah, oui, bien sur. Mais je n’ai pas vu ce film.

Elle : Tu vas voir, j’étais avec mon pote, lui tu le reconnaîtras.

On sort du cinéma. Quatre personnes sont là. Ouiiiii ! Je reconnais l’un d’entre eux, je lui ai parlé devant le cinéma, l’autre jour, il connaît la présidente de l’association où je bosse car il est dans la même radio associative qu’elle. Encore un hasard. Sauf que moi je quittais le cinéma, je ne savais pas quel film ils étaient allés voir… C’est une des nombreuses histoires de la collection « Le monde est petit », mais elle m’a bien surprise sur le coup…

On a poursuivi la soirée tous ensemble avec nos vélos pourris, posés dans un parc autour d’une bière (pour info, il est interdit de vendre de l’alcool après 19 heures en Macédoine – c’est la mode en Angleterre, pourquoi pas en MK ? – mais 10 minutes après s’être s’est évaporé, mon pote est revenu avec une solution). Un peu fraîche, la température, mais c’était une très chouette soirée avec des gens simples, on a parlé de mille choses, même fait des projets. J’avais des papa-mamans autour de moi qui me disaient de ne pas prendre froid avec mon pantalon d’été trop court. Du coup je leur ai raconté l’histoire des fringues…ils ont bien rigolé, et moi encore plus quand la fille à la casquette gavroche (c’est vrai que bien enfoncée sur sa tête, c’était difficile de la reconnaître) m’a proposé ses pantalons !!

Croixsant de lune

In Uncategorized on octobre 9, 2008 at 7:24

La première chose que j’ai vu à Skopje, c’est sa croix. Nous sommes arrivées dans la nuit et avant de réellement entrer dans Skopje, on voyait cette croix qui domine la ville, installée à 1000 mètres d’altitude, sur le Vodno. Illuminée. Des fois les lumières ont un blème, on voit un T à la place d’une croix, ou alors un bout seulement.

Elle permet de se repérer dans la ville. Je suis montée la voir lors de mon troisième jour à Skopje. C’est encooooore une autre histoire à raconter, mais je n’ai pas eu le temps de le faire. Ça viendra.

Toujours est-il que je la vois de la salle de cours. Et l’autre jour, qui l’accompagnait ??

La LUNE ! J’ai tout de suite dégainé mon appareil photo (c’était pendant la pause). Il m’en faut pas beaucoup…Une croix suspendue à je-ne-sais-quoi et la lune qui s’en approche, c’est vraiment chouette. Deux symboles bien forts. Les cathos et les musulmans, qui n’ont pas (encore) leur croissant de lune au-dessus de Skopje…qui sait, ça viendra peut-être ?

En tous cas, j’ai trouvé qu’elle avait la classe, la lune, de se pointer là où il fallait.

Merci à toi, lune. Et ne m’en veut pas si la photo est pourrie. Autant ça m’a beaucoup plu sur le moment, la photo ne rend pas la magie du truc. [D’après Thomas (mon colegos – il reviendra sans doute dans mes racontages), c’est assez rare. Il a la même photo pourrie. Bon pas aussi pourrie, en fait. ]

ТОШЕ

In ТОШЕ, Pop on octobre 7, 2008 at 12:21

Alors, là, c’est la suite et fin du week-end. C’est un gros dossier.

Si vous rencontrez des macédoniens, apprenez le mot de passe universel, ils vous aimeront. TO-SHE. Ça se dit Tot-chez. Comme dans la phrase :  « Je vous invite pour l’apéro, venez tôt chez moi. »

Ça s’écrit ТОШЕ. On le voit partout dans le pays sur des panneaux de pubs 4X3 mètres où il est écrit : « On t’aime tous*, ТОШЕ. »

C’est le prénom d’un mec de 26 ans qui n’est plus de ce monde. Il est mort l’année dernière le 16 octobre. D’ailleurs j’étais en Pologne avec des macédoniens et j’en ai bien entendu parler. Depuis c’est l’engouement général et universel. Ça l’était déjà avant, mais ça continue et ça grandit. Ce mec, c’est un Grégory Lemarchal (de la Star Academy) puissance 60. Il est connu dans tous les Balkans.

Hier soir, dimanche, il y avait un concert en son hommage**, un an après son dernier concert en Macédoine. Il y avait 40 000 personnes. En direct, les télés du Monténégro, de Serbie, d’Ukraine, de Bosnie qui soit avaient envoyé des chanteurs pour le concert, soit transmettaient des témoignages des gens. « Il était trop cool, ТОШЕ, il était trop beau et trop généreux et trop méga sympa. » J’y suis allée, parce que c’est vraiment fou, le phénomène ТОШЕ. L’année dernière, c’était deuil national, ce concert de dimanche était organisé en collaboration avec le gouvernement, et les fans pleurent non-stop les souvenirs de ТОШЕ. Le stade entier chante ses chansons, PAR CŒUR. Les paroles…je comprends rien. Mais juste le mot « je t’aime, le cœur, l’amour, un cœur de pierre… » – l’émotion à l’état pur, quoi.

40 000 personnes dans une ville de 500 000...c'est un bon score, nan?

40 000 personnes dans une ville de 500 000…

La cire des bougies brûlées lors de sa mort en 2007 est encore visible sur la place principale de la ville…l’église de Macédoine veut le faire sanctifier…le concert d’hier était je crois le plus gros jamais donné en Macédoine…pas mal le bonhomme…un gros poisson, comme qui dirait.

J’ai rencontré un jeune homme plutôt débrouille qui m’a amené au backstage du concert et j’ai parlé à Madame Castafiore de Macédoine (elle lui ressemble, en brune) qui m’a dit en sanglotant que Toshe vivrait toujours dans son cœur (c’est enregistré, avec quelques mots en français, yipie). C’était très solennel cette rencontre. Elle est de la haute la madame, habillée comme Castafiore. Apparemment c’est la chanteuse la plus connue du pays. Elle s’appelle Kaliopi. Jamais entendu parler…en tous cas, elle est 100% ТОШЕ.

Si vous voulez devenir fans :

Clip et montage photo de Tose (je crois que sur U-tube y’en a des centaines >http://fr.youtube.com/watch?v=w7dFK0u1MgQ&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=2DwhcibLAkg&feature=related

ТОШЕ en ange > http://fr.youtube.com/watch?v=DX6y7sjDZhA&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=4QqWurcK2ss&feature=related

* Si tu l’aimes pas, tu dégages, ok ?

**Bénéfices reversés à je-ne-sais-qui mais c’est caritastafiore.

Vole, vole…

In Nimporte nawak on octobre 6, 2008 at 11:38

Une histoire parfaite pour être racontée mais pas aussi chouette dans les faits. Samedi après-m, soleil, bonheur. Après la réparation du vélo, je file au cinéma. Je ne suis revenue que quelques heures plus tard… avec Sakina, qui est de passage à Skojpe. Le temps avait viré à la tempête. Après la suite et fin du festival de cinéma de Skopje, nous sommes rentrées toutes trempées. Marcher sur un trottoir après une pluie diluvienne est une aventure de choix, dont l’issue est toujours la même : une douche, visqueuse aux relents de pots d’échappement. Les voitures roulaient dans d’énormes flaques d’eau et flllloush, nous étions trempées mouillées. Nous avons contourné une rue dont nous ne voyions plus le sol, mais juste une mare interminable.

Mais ça, c’est rien.

La surprise arrive juste après.

C’est chouette d’être arrivées, on va pouvoir se sécher, se réchauffer. Mais j’ai soudainement un flash. J’avais mis mon linge à sécher sur le balcon. Le vent. La tempête. Merde. Le sèche-linge est fixé au dessus du vide. J’espère que rien n’est tombé.

Vite, on monte pour aller vérifier. Les habits ne sont plus là. Deux tee-shirts sont rescapés sous le sèche-linge, rattrapés par des clous. Nous allons voir directement dans la rue. Quedale. Cinq mètres plus loin, je retrouve un autre tee-shirt esseulé. Le reste a disparu.

Vous auriez pensé vous, rentrer chez vous un jour, et voir que vos fringues se sont taillées en vacances, dans le vent, dans la tempête ? Votre pantalon préféré ? Vos tee-shirts ? Je suis surprise et dégoûtée : je m’en veux de ne pas avoir fait attention, mais comment prévoir le déluge qu’il y a eu ? Le pire c’est d’ensuite découvrir une grande boite de pinces à linge à laquelle je n’ai pas touché…le ciel était bleu quand j’ai quitté la maison… !

Mais ce matin, nous avons des preuves. Nous sommes allées voir les voisins, pour savoir s’ils avaient eu des habits qui auraient atterri sur le balcon, au détour d’un coup de vent. Sakina prépare le vocabulaire : vent, tomber, habits. La première vieille à qui on parle se met à nous causer en français. Elle s’en contrefout de mon histoire, elle dit, « ça, je comprends pas, mais par contre, ce soir, krst, krst, tu peux sonner chez moi. » Bienvenue en Macédoine…c’est tellement surprenant que cette dame rigolotte de plus de 60 ans se mettre à nous parler un français pas mal du tout et que deux minutes après, elle m’invite chez elle…

On arrive à l’épicerie en bas de chez moi. On ne sait jamais, s’ils ont retrouvé mes affaires. Sur le chemin, je retrouve un autre tee-shirt à moi, mouillé et recroquevillé contre l’immeuble. On ne l’avait pas vu hier soir. On entre dans l’épicerie. Comme on peut, on explique que mes fringues se sont envolées, que je les retrouve pas, on essaie de voir si ça leur dit quelque chose. D’après la dame, c’est trop tard, des gens sont partis avec. C’est ce que je pense aussi, il y a souvent des gens qui font les poubelles en bas de chez moi, donc des fringues qui sentent la lessive, ça peut intéresser…

L’épicière, et son fils -qui dit n’importe quoi tellement il est bourré- nous explique dans la foulée que cette nuit il y a eu un cambriolage, les voleurs ont emporté la caisse (20 000 denars, 300 euros) et tout l’alcool. On peut le constater, une seule étagère du magasin a été vidée, le reste semble intact. Donc je repars bredouille. Pas de fringues. Mais autant se consoler, il y a eu pire, le cambriolage de l’épicerie. J’imagine les voleurs, dans la tempête, avec de l’alcool dans un sac et mes pantalons mouillés dans l’autre ? Il s’en est passé de belles, en bas de chez moi, hier soir. On se croirait dans un film. Qui se passerait forcément dans les Balkans.

NB : Viktoria a vu mes habits. Viktoria c’est ma vieille voisine du dessous. Elle a vu mes habits, un Tee-shirt rouge, des pantalons, etc. T’aurais pas pu aller les chercher, Viktoria ? Vraiment, t’as merdé, Viktoria. Heureusement que tu me dis que tu les ramasseras la prochaine fois…

Blanche Neige et Baba

In Bitola on octobre 6, 2008 at 10:36

En Macédoine, il y a des femmes qui portent des noms magnifiques.

Celui que j’ai retenu le mieux, c’est « Snejana », alias Blanche Neige. On l’a rencontrée à Bitola avec Sakina. Pendant notre balade, d’un coup, il s’était mis à pleuvoir, mais à pleuvoir beaucouuuuup, nous avions trouvé refuge une baraque de la rue. Ça nous arrangeait bien, ça y* sentait très bon. Elle et sa mère faisaient de la cuisine, dans une grande marmite, dans des baraques, genre garage qui semblent être faites pour cela. Elles cuisent des poivrons, des tomates, les assaisonnent pour les mettre en pot et sans doute les conserver plus longtemps ce qui se perdrait rapidement. C’est un peu un cérémonial en ce moment, on peut passer dans les rues de Skopje et parfois le fumet de l’Ajvar (Prononcer Aille-var) nous titille les narines. Je crois d’ailleurs que les voisins du dessous sont en train de le faire.

Donc, la mamie, Neda (elle me propose déjà de l’appeler Baba, cinq minutes après nous être rencontrées. Baba c’est pour dire « Mamie ») me demande si je suis mariée. Ben nan.

Elle me demande mon âge, me demande où j’habite. Si j’habite dans un appart, une maison. Mais je vais bientôt voir d’où elle veut en venir. Elle me dit qu’elle a un petit fils, qui s’appelle Robert (prononcer RRRobeRRRTTT, genre comme Roberte) et qui habite à Skopje. Il est grand et beau d’après ce que je comprends…attends attends, Baba, je crois savoir ce que tu veux. Elle dit : il a une maison, une graaaande maison. Elle pense qu’il faut que je le rencontre, pour l’épouser. Ben dis donc, Mamie, tu vas vite en besogne, toi ?!

(Là, j’écris ce que j’ai compris, Baba ause, et Blanche Neige nous traduit ce que nous ne comprenons pas (c’est-à-dire beaucoup).

Baba Neda, cuisinière et marieuse

Un peu plus tard, elle dit : « Tiens, tu retournes quand à Skopje ? Je voudrais donner de l’ajvar à mon petit-fils. Peux-tu lui emmener deux pots ? »

Elle ajoute : « Tu pourras le rencontrer comme ça ! »

Moi je suis d’accord, ça me fait plutôt rire. Cette femme, elle est vraiment drôle, nous accueille comme ça, dans son dimanche après-m, tire déjà des plans sur la comète. Au final, on est parties peu de temps après, pour voir un film. Je n’ai pas emmené les pots d’ajvar, je ne passerai pas par la case départ et ne rencontrerai pas Robert. Dommage, hein. Mais ensuite elle m’avait demandé si je voulais pas me marier. Je lui ai dit que non. Alors là, elle a pas du tout compris. Salut, Baba Neda et Blanche-Neige, on vous oubliera pas. Salut les Tchoupinias*, qu’elles nous répondent. Et vite, on repart sous la pluie. Fin de l’épisode.

* Vive le Y du Grésivaudan, qu’on y met à tout bout de champ !

* C’est un mot qu’on croirait espagnol mais qui est macédonien (sud), une manière gentille de dire « salut les filles. »

Michèle Pfeiffer ou Michel Platini ?

In Uncategorized on octobre 6, 2008 at 9:59

J’ai fait ma lessive hier (samedi). Étendu mon linge, rangé par ci par là. Mais surtout, j’ai rencontré mes voisins ! Il y a eu une panne de courant, dans tout l’immeuble, donc dans les escaliers (dans l’obscurité,) tu es obligé de parler pour ne pas percuter ton voisin…je descendais pour réparer mon vélo, la deuxième crevaison en trois jours. Je me suis installée sur le palier de l’immeuble et plusieurs voisins se sont mis à me parler.

Il y a deux options : ceux qui me disent « гнгрт пнди оси оилоцубад? » Quand je leur dis que je ne comprends pas, ils me disent, « Ah, tu ne comprends pas ! » et se barrent. Les autres, à ce moment là s’intéressent un peu à mon cas et me posent des questions un peu plus accessibles du style comment je m’appelle, d’où je viens, combien de temps je reste. Et là, je parviens à communiquer un minimum.

L’un de mes voisins, un vieux septagénaire se présente, Bojan. Il est très intéressé par mes bricolages et me regarde faire jusqu’à ce que je termine. Il me parle très vite en crachant. La seule chose que je comprends : Michèle Pfeiffer et Michel Platini. Alors je ne sais pas vraiment pourquoi il me parle d’eux. Ça le fiat bien rire (et bien cracher aussi), du ocup je me mets aussi à me marrer, le contact est fait. Bientôt on deviendra meilleurs potes. Ça a presque été instantané, en fait…du coup, il m’aide à centrer ma roue avec un enfant de l’immeuble. Les voisins défilent aujourd’hui, avec des canapés, des sacs poubelles, ils me regardent, je crois qu’ils sont étonnés de me voir bricoler (surtout que je découpe des vieux bouts de pneus, pour consolider ma roue ça fait un peu pouilleux tout de même.) Une fois mon vélo réparé, je vais jeter des bouts de pneus à la poubelle, et Bojan a déjà disparu. Mais je suis bien contente, j’ai pu me sociabiliser un peu là où j’habite.